La cité dans les fers
La cité dans les fers, Ubald Paquin.
Voici un roman de politique fiction qui raconte une tentative de libération du Québec.
Basé sur des constat bien réels :
“Pendant qu’une partie de la population souffrait, l’autre gorgée de faveur gouvernementales, s’amusait honteusement. Les cafés de nuit regorgeaient de monde. Le théâtre et l’opéra florissaient.
L’équilibre était rompu. L’argent au lieu d’être dispersé équitablement roulait dans les mêmes mains.”
“Il n’y a rien qui donne du cœur au ventre comme d’avoir le ventre vide.”
Mais des allusions à peine voilée à Mussolini, le culte du héros (grand, fort et blanc), laissent aussi la part sombre du roman se dévoiler.
La conclusion d’un article fort documenté pose sans doute le bon diagnostique sur ce roman qu’il faut lire, en connaissance de cause, pour ne pas tomber dans le piège des nationalistes franchouillards, comme une curiosité outre-atlantique des années 1920 :
“Le roman actualise les traits d’un fascisme, puis bientôt d’un nazisme, qui fera de la propagande une arme spectaculaire. Encore une douzaine d’années et la dystopie que propose La Cité dans les fers, à travers fascisme et nazisme, va devenir un cauchemar autrement réel. (in “La pureté du martyr”. La Cité dans les fers d’Ubald Paquin (1926), une dystopie hyperbolique par Jean-François Chassay (https://books.openedition.org/septentrion)
Ce document a été réalisé par les éditions Opoto à partir de La cité dans les fers publié en 1926 au Canada. Ce petit roman a paru dans la revue Le roman canadien édité à Montréal par les éditions Édouard Garand.
Illustration intérieure : Albert Fournier
ISBN : 978-2-37952-049-5
Éditions Opoto, mai 2020
Domaine public / CC0
Pas de copyright
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